Entrevue avec la Petite Epicerie de la Tour à Paris

La Petite Epicerie de la Tour a ouvert ses portes le 19 novembre dernier au numéro 13 du quai de la Tournelle à Paris. Un nouveau lieu conçu par son célèbre voisin le restaurant La Tour d’Argent qui redouble d’ingéniosité pour continuer à proposer à ses clients des produits de qualité et d’exception. Rencontre avec André Terrail, 3è génération de cette famille qui s’attache à faire évoluer la Maison en respectant son héritage depuis 1911.

Le Gris de Payne était pour nous le choix le plus cohérent ! Il met parfaitement en valeur nos produits, pour une finition naturelle et authentique. 

Quelle est l’histoire de la Tour d’Argent ?

Le restaurant de la Tour d’Argent c’est un de plus vieux établissements de Paris. En 1582 un certain Rourteau aurait ouvert une auberge élégante sous Henri III. On a une trace très solide à partir de 1592 avec l’existence d’un négoce de vins et d’une d’hostellerie qui prend le nom d’hostellerie de la Tour d’Argent du fait du Château de la Tournelle adjacent qui est bâti d’une pierre champenoise aux reflets argentés.

Comment vous est venu l’idée de votre épicerie ?

On avait en fait une galerie d’art qui était inutilisée, au 13 quai de la Tournelle et un projet d’épicerie dans les cartons qu’on a décidé d’actionner dès la rentrée en se disant que la situation était tout de même instable et qu’il fallait trouver d’autres opportunités. Malgré les difficultés que rencontre toute la profession c’est une période où il faut imaginer d’autres concepts et surtout être présent pour nos clients. Nous avons la chance justement d’avoir une clientèle de quartier qui nous fait confiance avec notre boulangerie ouverte en 2016 juste en face de la Tour d’Argent et on peut désormais leur proposer de très jolis produits d’épicerie fine complémentaires au pain, à la viennoiserie et la tarterie.

On a donc réagi pour répondre aux attentes de nos clients et proposer des produits d’exception en constituant un panel d’artisans et de petits producteurs d’Ile de France. 

Quel est le concept de la Petite Epicerie de la Tour ?

Alors l’épicerie s’articule autour de différents domaines avec :

• La crèmerie ! Nous allons rencontrer des agriculteurs d’Ile de France et c’est magique, on y va une journée par semaine environ. Le Domaine de la Chalotterie, de Grignon ou encore la Ferme Sainte Colombe nous permettent de proposer une offre de produits exceptionnels comme du beurre ou lait bio.
• Ensuite il y a la partie traiteur avec tous nos canards et ceux de la Maison Burgaud bien sûr, le foie gras des Trois Empereurs évidemment, qui est la grande recette de la maison, un foie gras truffé à 5% et puis toute une série de foies gras et terrines qui sont réalisés dans les cuisines de la Tour d’Argent.
• La gamme d’épicerie avec, pour la toute première fois, des sauces fabriquées maison et puis du vrac avec des bonbonnières et des caramels au beurre salé, de la guimauve, des bonbons, des épices, …
• Un coin caviste sur lequel on est évidemment force de proposition. Le restaurant étant fermé, nous sommes heureux de proposer à la vente notre gamme de vins, de manière à faire vivre notre cave avec une très jolie collection d’environ 250 références. 
• Et puis je terminerais par notre sélection de cafés de la Brûlerie des Gobelins et d’infusions bios d’Emmanuel Burlot ainsi que les coffrets cadeaux et assortiments !
  
  

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Aviez-vous déjà en tête l’agencement que vous souhaitiez ?

Nous avons cherché avec notre architecte Manuel Mercier à créer un environnement chaleureux qui soit très cosy, pas prétentieux, dans un mode classique revisité. On ne voulait pas quelque chose d’intimidant ! D’ailleurs nous l’avons appelée la petite Epicerie de la Tour même si tout le monde sait, parce que c’est vraiment une épicerie de quartier, que c’est la Tour d’Argent qui s’en occupe.

Pourquoi avoir choisi des meubles en bois massif ?

C’était pour nous un choix évident par rapport au projet que nous avions d’une épicerie classique revisitée. Le bois apporte cette atmosphère authentique que l’on recherchait. Après, ce qui était intéressant pour nous c’était de compléter avec du mobilier de brocante, comme par exemple une table en marbre de Lyon, ou encore une étagère en ferronnerie qu’on a chinée à Saint Ouen. 

Tradis était la base et ensuite nous avons complété en pouvant mettre un peu plus de budget sur des meubles de métier qui apportent de la personnalité et un ensemble cohérent. 

Comment avez-vous découvert TRADIS ?

J’avais vu et entendu parler des meubles Tradis via le magazine du Monde de l’Epicerie Fine et je me suis dit que c’était aussi un label de qualité que Tradis soit partenaire sur leur évènement annuel des Epicures. 

Tradis a été très réactif pour nous envoyer des échantillons qui nous ont permis, avec notre architecte, de choisir les meubles, les emplacements, les délais et tout ça et il faut le dire, avec un très bon rapport qualité prix pour des meubles en bois massif, respectueux de l’environnement.

Aviez-vous dès le début une finition précise en tête (bois vieilli, blanc, noir) ? 

Le Gris de Payne était pour nous le choix le plus cohérent ! Il met parfaitement en valeur nos produits, pour une finition naturelle et authentique. 

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous avez dû faire face ?

Alors, je ne peux pas parler de difficultés parce que pour le coup j’ai pu bénéficier de la mobilisation de toutes nos équipes sur un projet qui s’est déroulé de manière très efficace ! 

Notre architecte Manuel Mercier connaît très bien mes goûts et sait comment on fonctionne, Aaron Levin s’est occupé de toute la direction artistique, le chef de la Tour d’Argent Yannick Franques, meilleur ouvrier de France, s’est pour le coup concentré sur l’épicerie et a mis tout son réseau à disposition, Stéphane Trapier notre directeur de salle s’est chargé de toute la partie thés, infusions, cafés, et crèmerie. Nous avons pu compter également sur Virginie Guyonnet notre directrice de la communication et l’agence Melchior, notre DAF Franck Le Béguet pour la partie informatique et enfin notre directeur général Yannick Branchereau, qui a une grosse expérience retail pour la coordination , la mise en place de l’équipe de vente et des solutions de gestions. 

Bref, un vrai travail d’équipe et une réussite avec des entreprises françaises qui ont joué le jeu et nous ont suivi dans ce projet !

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans les meubles TRADIS ?

On était presque sur du sur-mesure et vraiment la collection de mobilier Tradis est bien pensée et a su répondre à ce que nous recherchions et à faire de ce lieu un endroit chaleureux.

Etes-vous satisfait de votre collaboration avec TRADIS ?

Oui tout à fait ! Les meubles sont fonctionnels et on voit qu’ils ont été conçus pour répondre aux besoins du métier. Les équipes Tradis sont disponibles pour conseiller et très réactives.

13 quai de la Tournelle 75005 Paris
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